L’autrice
Mots clés :

Ressources complémentaires
Révolution cognitive et révolution numérique
La révolution cognitive et la révolution numérique, quelles interactions ? Quels rôles pour l’enseignant ?
Voir aussi cette conférence partagée en 3 parties.
Construire des concepts
Extrait d’un résumé de conférence réalisé par l’équipe des CPD du Bas-Rhin.
Le rôle de l’enseignant
L’enseignant se met en retrait pour que les élèves coconstruisent leur propre savoir. C’est un organisateur, un connaisseur, un
accompagnateur, un médiateur. Il engage l’apprenant dans l’élaboration du sens, guide le processus et prépare au transfert. La transaction remplace la transmission. Il se crée progressivement une communauté d’apprenants où règne l’entraide et la solidarité.
Les conditions favorable à la co-construction du sens
1. Définir le contenu à enseigner en fonction du transfert visé. Qu’est ce qui est essentiel et à quel niveau de compréhension ? |
2. Exprimer le sens dans des formes concrètes Pour quoi faire et dans quel contexte ? |
3. Engager les apprenants dans un processus d’élaboration de sens. – créer la confiance nécessaire pour s’engager dans une situation d’apprentissage en explicitant les attentes mutuelles – connaître les règles du jeu – solliciter l’intention d’apprendre : réaliser ensemble une tâche qui permet la coopération, l’expression, des rebondissements dans une relation de confiance (en soi et en l’autre). La motivation n’est plus posée comme une condition préalable aux apprentissages, elle en devient une conséquence, liée aux dispositifs pédagogiques. « On a envie de deviner, donc on cherche ». L’affectif, le cognitif et le social ne sont pas séparables. |
4 Guider le processus de co-construction de sens L’enseignant incite l’élève à justifier la réponse, l’invite à l’argumentation, à fournir un référent concret (des exemples). L’apprenant peut entrer en dialogue avec lui-même, avec les autres et avec le maître. |
5 Préparer au transfert des connaissances et à la capacité d’abstraction par la métacognition. La métacognition, qui engage l’élève à se questionner sur « Qu’est-ce que j’ai appris aujourd’hui ? » permet d’élargir le champ de conscience des apprenants et donc leur capacité à réutiliser ce qu’ils savent dans des contextes différents. Sans cognition consciente, il n’y a pas de métacognition. C’est la différence entre ce avec quoi on pense et ce sur quoi on pense. |